Comment ne pas l’appeler Monsieur?
Au-delà de ses exploits sur la patinoire, Jean Béliveau a été admiré par tous pour sa classe, son respect, sa gentillesse, sa disponibilité et son humanité à l’extérieur de la glace. Il était beaucoup plus qu’un joueur de hockey. Et je crois que tous se souviendront de lui de cette manière. Pas pour les 1219 points en 1125 matchs dans la LNH. Pas pour les 10 coupes Stanley qu’il a remportées. Mais pour l’homme qu’il a été. C’est tout dire.
Des hommes et des joueurs comme Jean Béliveau, il ne s’en fait plus et il ne s’en fera probablement plus. Il était unique.
Le Québec et le monde du hockey perdent aujourd’hui un ambassadeur et une légende.
Mes condoléances à la famille. Adieu, Monsieur Béliveau. Merci. Vraiment, merci!